Stage ACBB 2011

Stage ACBB 2011 – Base de loisirs de Verneuil sur Seine – du 21 au 23 octobre 2011.

C’était un sacré pari de mettre en place un mois après la rentrée, un stage de 3 jours destiné à tous les pratiquants de l’ ACBB quel que soit leur niveau. Mais le besoin, l’envie, la motivation étaient là. 44 participants étaient au rendez vous dont plus de la moitié avaient moins de 2 ans de pratique.
Nos 4 Sensei avaient tout prévu, même la fraîcheur du matin qui rend les footing et les pompes sur les poings à même le bitume froid inoubliables. Site magnifique, logement et nourriture de qualité, tous les éléments étaient réunis afin que les stages se passent au mieux...

Jour 1

Arrivée sous le brouillard le vendredi matin, avec découverte des lieux et des chambres. Mise en place de groupes de 4 pour les garçons et de 3 pour les 3 filles présentes. Chaque groupe est composé d’un Sempai (gradé), lequel veille au bon respect des règles mais surtout aide à la meilleure intégration possible des Kohai (des moins gradés).

Premier entrainement sur la plage face au lac, vue de rêve à ¾ d’heure de Paris. La fraicheur est vite oubliée grâce à l’entrainement des Sensei. L’Après midi, nous nous rendons au pas de courses, avec le gouter, sur les hauteurs de la base de loisirs où se situe un grand terrain de foot. Le groupe est séparé en 4, avec 4 ateliers. Chaque Sensei y enseigne des techniques que l’on enseigne plus rarement au Dojo comme les Chi Na (luxation), le Bo (bâton)...

Douche chaude, repas bien mérité et la première soirée commence à 21h avec la présentation de chaque pratiquant, son parcours martial, et son arrivée à l’ACBB, plus diverses anecdotes qui amèneront de bons fous rire. Nuit tranquille, avec pour seul bruit le cri des cygnes.

Jour 2

Réveil 7H15 pour être prêt en Dogi à 7h30 avec réveil énergétique et Ba duan jin, le temps que le soleil se lève et footing pour un réveil musculaire et s’apercevoir que l’hiver n’est pas loin, et que le vent frais sur les pectoraux, cela pique un peu. Afin de ne pas faire de jaloux entre les membres inférieurs et supérieurs, séries de pompes avant le petit déjeuner. Quel bonheur que ce petit déjeuner qui sent bon le café chaud et le pain croustillant.

Entrainement à nouveau sur la plage tous ensemble à pratiquer et répéter des enchainements de base. C’est dans la répétition que vient la compréhension et l’amélioration des techniques.

L’après midi, nous avons d’abords repris les ateliers pendant une bonne heure puis après la pause gouter, épreuve mythique des 1000 Mawashi Geri (coup de pied circulaire). C’est une épreuve physique mais surtout mentale où la cohésion du groupe prend toute son ampleur. On continue et on ne « lâche » pas pour soi mais aussi pour les autres. Moment fort de la journée. Après une bonne douche et un bon repas chaque groupe doit présenter un petit spectacle, ce fut un moment mémorable à avoir des courbatures aux zygomatiques (en plus de toutes celles des membres inférieurs et supérieurs).

Couchés vers 23h30, pensant tous à une nuit réparatrice, c’est sans connaître le rituel des stages kyokushin et des entrainements de nuit. A peine endormis, nous voilà réveillés une heure plus tard par les 4 Sensei pour un entrainement à l’extérieur d’une demi heure. Nous voilà recouchés avec la ferme intention de profiter du reste de la nuit. Mais c’était sans compter sur l’ingéniosité de nos Sensei à nous surprendre et à nous réveiller à nouveau 1 heure plus tard pour le 2ème entrainement ! De mémoire d’ancien cela n’avait jamais été fait dans un stage. Sur le moment, l’instant du réveil est proche du cauchemar et puis on se met en mode robot et on suit le groupe.

Jour 3

Les visages et les paupières boursouflés du dernier matin reflètent le manque de sommeil. Programme chargé ce matin : footing, petit déjeuner, rangement des sacs avec un intermède inondation dans les chambres. Nous sommes «frais» et disponibles pour le dernier entrainement. Nous formons 2 lignes face à face de 22 personnes. 43 combats qui vont permettre de mieux nous connaître, avec pour seule pause le salut à la fin de chaque Randori.

Le cours finit de la plus belle manière pour un Kyoku : l’épreuve des casses. Pour la grande majorité c’est la première fois que leur main ou leur pied allait traverser une planche de bois.
Expérience où le mental aussi joue un rôle important dans la réussite. Mais ce qui va se révéler important également c’est l’esprit de groupe. Une pratiquante est à son 4ème essai en Tsuki, le poing est douloureux, le doute commence à l’envahir jusqu’à ce que tout le groupe l’encourage, cela lui donne la force nécessaire de tenter à nouveau de toutes ses forces et de vaincre l’adversité de cette planche résistante. Moment fort pour tous.

Si vous posez la question à la quarantaine de pratiquants de ce qu’ils ont pensé du stage, les mots qui viendront naturellement : super, fatigant, génial, inoubliable, bon esprit de groupe, respect... et surtout vivement l’année prochaine !!!!

La barre est haute les Sensei... mais nous vous faisons confiance pour trouver de nouvelles idées. Shihan Jacques Legrée n’a pu participer à cette première édition mais il peut être fier de ses élèves.

OSU

P.S. : proposition de la création d’une polaire à la place su Tshirt pour l’édition 2012 ;-)